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Belle année 2023 qui naît en ces jours

La sobriété du titre n’en cache pas moins la profondeur, si l’on perçoit la portée de ce que peut ou doit être une belle année, à tous les niveaux, personnels et collectifs. Nous sommes des êtres fragiles, mais nous avons d’immenses désirs et de belles capacités à en réaliser au moins quelques uns, tant dans nos vies personnelles que professionnelles, et le plus souvent en coopération. Prenons donc soin les uns des autres, cessons le “commerce des conflits”, et n’oublions pas d’aimer ! Le reste en sera facilité…
Juste un critère qui pourrait faire sens, selon le mot récent de Bernard Devert (Habitat & Humanisme) : “Enoncer, plutôt que dénoncer…”.
Donc : témoigner de ce qui est bon et beau plus que de sans cesse décrire le mal et le laid…
Ou encore : toujours chercher et proposer des solutions aux maux visibles de notre temps…
Vaste programme, toujours à l’oeuvre si l’on suit l’Esprit.

Gardons la paix, n’oublions pas la justice,

MV


Haute lumière de l’âme

Pour penser “à autre chose” en ce début d’année 2021, et prendre un peu de hauteur (ce qui ne veut pas dire ignorer la vallée), voici une libre interprétation vocale, picturale et musicale du magnifique ouvrage de François Cheng : “De l’âme“. De la petite église des Saisies, Notre Dame de Haute Lumière, je dédie cette vidéo aux êtres épris d’absolu, qu’ils le soient déjà, ou qu’ils le deviennent un jour…


Tour de la pointe des Cerces

22 août 2012 : me voici à 7 h précises à Montagnieu en Isère, où je vais chercher Yann et Michael. On s’est donné rendez-vous assez tôt pour pouvoir arriver avant 9h30 sur le parking du départ en Maurienne, à quelques kilomètres au dessus de Valloire : Plan-Lachat.

La ballade (disons un petit marathon… voir plus bas) que je leur ai proposée est un grand classique dans la région : on va contourner le massif des Cerces, dont la pointe de 3097m, en côtoyant au passage quelques cols et jolis lacs. Mais il ne faudra pas trainer, car le temps est beau mais la pluie est annoncée en soirée. Cela dit, on a eu largement le temps de prendre des photos, de tremper les pieds dans le lac des Béraudes (un des lacs les plus bleu turquoise des Alpes, comparable à celui de Sainte-Croix dans le sud de la France, mais en plus petit !).

Dès le départ, on décide de quitter le chemin de terre pourtant bien tracé, pour s’aventurer d’abord dans des zones humides traversées par de petits cours d’eau bien sympathiques, et rejoindre peu à peu le col de la Ponsonnière d’une manière inhabituelle et sportive. Attention à la fatigue des première heures…

Du col au lac des Béraudes, le chemin est splendide, malgré les cailloux fréquents et ce rude passage un peu raide et très venté qui va nous mener au col des Béraudes à plus de 2800m d’altitude avec une vue plongeante sur ce lac bleu et la pointe des Cerces en face. On commence à voir des linaigrettes, on aperçoit au loin dans la brume encore non dissipée la Meije, et il est bientôt 13h, heure du repas… que l’on va prendre en se posant au départ du “coup de cul” qui nous mène à 2800m. Le temps est splendide et l’air sent bon : bon appétit les jeunes !

L’arrivée au lac des Béraudes, après une superbe descente dans des chemins un peu raides que parfois on peine à deviner dans les pierriers et un passage auprès d’un des derniers névés de la saison, va nous permettre de nous reposer une vingtaine de minutes et de filmer les alentours du lac (voir les deux vidéos plus bas).

On passe ensuite à la majestueuse descente vers la vallée de Névache, où la végétation tranche réellement avec le côté alpin de la matinée et nous rappelle quelques notes agréables du climat du midi. Il nous faut ensuite remonter patiemment vers le refuge des Drayères du haut de la vallée, à 2160m, où nous attend la recharge en eau de nos gourdes et camelbaks… Au passage : des tourbières, des linaigrettes à profusion, des lacs, des pins tordus… Michael et Yann sont enchantés.

Mais ils ignorent qu’il nous reste encore plus de deux heures pour rejoindre la voiture ! Au programme : la montée interminable et un peu éprouvante pour Yann du verrou glaciaire qui nous mène aux trois grands lacs de la Clarée, lac Rond et lac du Grand Ban, et la descente qui passe par ce village militaire toujours surprenant par son architecture austère aux allures d’après-guerre. D’ailleurs, ce soir, ils sont là, les militaires, prêts à manger. Un jeune officier vient de sortir tout nu du lac supérieur et rejoint très rapidement le camp au pas de course (après s’être habillé et fait siffler… devinez par qui ?). On va d’ailleurs suivre son sentier qui est un raccourci, mais il ira certes un peu plus vite que nous…!

Enfin, la voiture et en vue : Michael veut encore courir sur le chemin parsemé d’herbe et de caillous… Il commence à pleuvoir, l’orage approche à grands pas, et les montagnes alentour se font menaçantes. C’est splendide et terrifiant à la fois, comme toujours dans ce cas.
Les jeunes pourront se reposer cette nuit, et c’est bien mérité, car au final, 25 kms de randonnée et 1350m de dénivelée en 9h25, c’est un peu dur, mais tellement beau, n’est-ce pas Yann ?

Voici les photos (d’autres sont en attente…) :

 

D’autres photos de cette randonnée, datant de 2007, peuvent être visionnées ici.
Pour terminer cette visite, voici aussi deux vidéos prises au pied du splendide lac des Béraudes :

 

Merci de me contacter si vous voulez faire cette randonnée (entre juillet et octobre).


Le vallon de Lanchâtra

Avec le retour tant attendu du beau temps de juin (2012 n’est pas un cadeau pour les randonneurs, de ce point de vue !), nous avons pu enfin effectuer une belle sortie dans les Ecrins : destination le vallon de Lanchâtra.

La surprise au départ, c’est que le pont qui traverse le Vénéon avait été bien secoué par les pluies torrentielles des 2 et 3 juin, avec comme conséquence un arrété préfectoral d’interdiction de franchissement. Bref, comment ajouter 2,5 kms à une randonnée…qui en compte finalement 21,6 pour 1200 m de dénivelé positif. Une bonne petite ballade, en somme…

Ensuite, vers 2000 m d’altitude, une fois dépassée la cabane pastorale de la Selle, les choses se sont compliquées à cause de la neige. De nombreux névés recouvraient le torrent et le sentier, bouchant ainsi la possibilité d’aller plus loin. Ainsi, le groupe de randonneurs que nous avons rencontré vers 13h a rebroussé chemin. En fait, il suffisait d’observer la carte pour voir que le chemin ne suit pas les traces qui plongent vers les névés du torrent, mais remonte environ 120 m au dessus. L’itinéraire est un peu rude pour des randonneurs débutants (quelques prises sur rocher sont nécessaires), mais il permet assez vite d’arriver au fond du vallon.

Tellement heureux d’avoir pu aller “jusqu’au bout”, c’est-à-dire au pied du cirque glaciaire du fond de vallon, malgré ou grâce aux nombreux névés, j’ai décidé de poster sur cette page l’intégralité des photos qu’Arnaud et moi avons prises ce jeudi 14 juin. Il y en a des très belles, et sur l’ensemble des vallons du Vénéon, je pense que cette randonnée fait partie de mes préférées, avec, bien sûr, la vallée de la Lavey et la montée vers le lac de la Muzelle (suivie du col de Vallon et de la redescente sur le splendide et incontournable – au sens propre comme figuré – “lac du Lauvitel”).

Voici les photos, et comme toujours, n’hésite pas à déposer un commentaire : il sera le bienvenu !

 

Pour terminer cette visite, voici aussi deux vidéos prises au pied du cirque glaciaire et au bord du torrent :

 


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